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L’humanité

Éléna Ouellet, collaboration spéciale

15 juin 2024

L'humanité


Peut-être qu’on en parle trop, peut-être que non. 

Ou alors on en parle tellement que ça n’a plus d’importance. 

Je vais pencher pour la seconde option. 

Parce que nous nous détruisons le cerveau tous les jours avec nos émissions stupides. 

Admettez-le. 

Il est beaucoup plus simple de regarder les choses derrière un écran qu’en face. 

Et pendant que nos jeunes tombent en dépression à cause de tout le stress que nous leurs causons, nous nous asseyons dans nos canapés à regarder du verre qui nous raconte une guerre par-ci, par-là. 

Mais qui s’inquiète vraiment des noirs ou des sans-abris ? 

Ou même des femmes et des enfants ? 

Des gais et des transgenres alors ? 

Il est beaucoup plus simple d’aider un homme blanc. Pas vrai ? 

PAS VRAI ? 




Après tout, ils sont normaux. Et lorsque vous n’êtes pas normaux, vous êtes dévisagé, maltraité, intimidé, tué. 

Et pourquoi ? Car ils sont différents. 

Pourtant, il n’y a qu’un seul problème dans ce que je raconte... 

Si toutes ces personnes décidaient enfin de s’allier et de s’aimer comme elles sont. Si elles décidaient enfin de ne plus se laisser atteindre par des regards désobligeants, combien seraient-elles ? 

Plus de la moitié de la population, c’est sûr. 

Pourquoi ? 

Car les hommes ont été créés pour être différents. Nous avons été créés pour avoir des caractéristiques différentes. 

J’ai des cheveux frisés, est-ce que ça voudrait dire que je dois haïr les personnes aux cheveux raides ? 

Après tout, elles sont différentes de moi. 

J’aime les chats, devrais-je haïr les chiens ? 

Si tout le monde aimait seulement ceux qui leur ressemblent, 

alors nous serions seuls. 

Et pendant que cette injustice est ignorée. 

Une Minorité pleure de joie après une victoire. 

Une Majorité pleure en étant recouverte de sang. 

Mais bien entendu, 

S’ils n’ont plus de maison, ce n’est pas ma faute. 

Si leur famille est morte, ce n’est pas ma faute. 

Si le gouvernement déclare la guerre, ce n’est pas ma faute. 

S’ils sont morts en pensant que leur existence ne valait rien, 

ce n’est pas ma faute.  

Parce que je ne suis qu’un simple humain. 

Capable des pires atrocités, comme tout le monde


 

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