Édouard D'Anjou, collaboration spéciale
9 novembre 2023
Chapitre 1 – Il était une fois.
Il était une fois…
Hum… Qu’est-ce que ça pourrait être ? Ah ! Je sais. Il était une fois un jeune paysan, du nom de… Guy ! Oui, Guy That. Ahem !
Il était une fois un jeune paysan du nom de Guy, ce jeune homme vivait des produits de ses récoltes, travaillant dans la ferme de sa famille, laquelle était décédée dans quelconque tragique événement. Il vivait donc seul, sans personne qui n’allait le retenir pour l’aventure que je devrai lui trouver pour éviter que cette histoire ne devienne trop ennuyeuse...
Tout à coup, un élément déclencheur survint, un souhait très cher de ce jeune héros, ce souhait étant… d’être chevalier. Ok. Donc, si je formule correctement : Guy avait un rêve, depuis toujours, son rêve d’enfance était celui d’être un de ces grands chevaliers, ces chevaliers que l’on voit patrouillant les rues, se battant pour la justice ! …Même si dans les faits c’est surtout pour l’Église et la volonté de leur seigneur. AHEM. Son grand rêve lui semblait inaccessible, car tout chevalier devait être fils de noble. C’était ainsi, et depuis longtemps son rêve avait été enterré sous la dure réalité qu’était son sang de fermier.
C’était un beau jour d’été, Guy labourait ses champs comme à son habitude alors qu’il le vit. Un chevalier ! Vêtu de son armure éclatante, portant son épée dans son fourreau à sa taille, chevauchant sa merveilleuse monture, rien n’aurait pu enlever la grandeur de ce fantastique chevalier. Alors que Guy s’émerveillait et voyait sa journée éclairée par cette simple apparition, l’homme vint vers lui. Une coïncidence ? Non ! Il n’y avait rien derrière lui, et le chevalier était désormais en train de le regarder droit dans les yeux. Le moment était-il venu ?! Pour Guy, le meilleur des scénarios apparut : le chevalier lui proposait d’entrer à son service comme écuyer et il acceptait avec joie. S’approchant le plus près qu’il ne pourrait jamais l’être de son rêve !
…Mais le chevalier lui demanda s’il pouvait lui emprunter ses toilettes.
Une fois qu’il eut fini de faire ses besoins, le chevalier décida de s’attarder un peu. L’admiration de Guy ne s’était pas tarie malgré cette déception, et celle-ci se voyait. Alors, le chevalier avait décidé de remercier son hôte en lui portant compagnie quelques heures. Guy l’assiégeait de questions, racontait son rêve. Il était au septième ciel ! Mais alors qu’il racontait qu’il ne pourrait jamais devenir chevalier, celui-ci cracha toute l’eau de son verre, pris d’un fou rire, allant jusqu’à s’effondrer et se rouler à terre. Qu’est-ce que cela avait de drôle ?
- « Ouf… Pardonne moi, dis-moi, tu étais sérieux en disant que les chevaliers nobles s’en chargeaient ? » demanda le chevalier.
- Oui ?
- Bon… Temps de te dire les faits : Les chevaliers dont tu parles, ils existent, mais il y en a un autre type, mon type. Donc si tu veux faire ton rêve, vas-y, on fait la même chose ou presque que ces fameux chevaliers au fond.
Guy était sonné, il venait de passer deux heures avec un chevalier, venait d’apprendre que sa vision de ceux-ci était erronée, et que son rêve, depuis si longtemps oublié, n’était pas si inaccessible que ça ! Il lui en venait des larmes de joie. Sir Fantastic avait été le meilleur des éléments déclencheurs qu’il aurait pu avoir ! Oups… Je me suis emporté, désolé de faire perdre l’immersion. En tout cas, Sir Fantastic lui proposa alors de rejoindre sa Maison, dont il était le chef. Guy accepta avec joie. Le remerciant de tout cœur.
Les deux hommes partirent en direction de la demeure de ce dernier. Pendant ce temps, Fantastic commença à faire la leçon à Guy. Il débuta par la théorie, et donc ce qu’était le type de chevaliers qu’ils étaient. Commençant aussi par le point le plus décevant : Ils étaient des mercenaires. Leur compagnie se baptisait la Compagnie Chevalière. Une compagnie de mercenaires ayant son propre code d’honneur et laissant une grande indépendance à ses filiales que sont les Maisons. Chaque Maison peut faire ce qu’elle voulait, mais ne serait plus considérée comme membre de la compagnie si elle devait se rebeller contre elle, ou échouer/refuser ses demandes. C’est tout pour la compagnie, cependant, la Maison de Sir Fantastic avait plus d’informations à retenir et règles à respecter :
La Maison de Sir Fantastic est la Maison Mal-Cherché. Lorsque Guy voulut en connaître la raison, Fantastic expliqua qu’il n’avait pas réussi à trouver de bon nom, et qu’il considérait qu’il avait mal cherché le nom.
La Maison Mal-Cherché possède un code d’honneur :
Ne jamais blesser un camarade
Toujours œuvrer pour le bien de la Maison
Toujours laisser les dames passer d’abord
Toujours aider le peuple et œuvrer pour sa sécurité.
Il y en a peut-être quelques-uns de plus, mais il les a oubliés, chacun d’entre eux sont des automatismes pour lui apparemment.
La Maison Mal-Cherché possède d’énormes terres, que les chevaliers voulant ou devant se retirer des premières lignes peuvent se voir attribuer dépendamment de leurs services.
En rejoignant la Maison Mal-Cherché, le chevalier en prend le nom, dans l’exemple, Guy deviendrait Guy That Mal-Cherché. Ça ne sonne pas terrible, oui. De toute façon, Sir Fantastic l’informa que ce n’était qu’une formalité, il devait se présenter ainsi, mais il n’avait pas à se faire appeler comme ça en permanence.
C’était principalement ça. Enfin bon, alors que Sir Fantastic Mal-Cherché… ouais non, je vais éviter. Alors que Sir Fantastic expliquait tout ça à Guy, ils étaient à peu près à mi-chemin vers le village de Courage, le lieu le plus près sur les terres de Sir Fantastic. Le village se nommait ainsi parce qu’il s’agissait là de la qualité que préférait son fondateur aux chevaliers. C’était un village d’une centaine de personnes, autrement dit, il avait une certaine taille. En tout cas, alors que le voyage continuait, ils croisèrent une caravane qui les interpella.
« HÉ ! FANTASTIC ! »
Celui-ci se retourna et de même fit Guy. Ils virent alors un chevalier debout dans la caravane, portant une armure aux couleurs vives et festives, et un autre, derrière, essayant de le rassoir et saluant à l’occasion notre chevalier. Fantastic leur rendit leur salut et continua sa route, en leur hurlant qu’il était en train de recruter un nouveau membre. Guy, qui s’était retourné sur la route, regarda de nouveau à l’arrière alors que le festif lui souhaitait la bienvenue.
Le reste du chemin se passa sans grand événement supplémentaire. Lorsqu’ils arrivèrent au village, la soirée arrivait, et le soleil allait se coucher d’ici une heure ou deux. Guy se dit alors qu’ils iraient dormir dans une auberge, mais en pénétrant dans la ville, il réalisa qu’il devrait peut-être revoir son plan…
Moi, c’est ce que je ferais, en tout cas.
Note de l'auteur : Merci d'avoir lu jusqu'à la fin du chapitre 1, mais surtout, bravo pour avoir survécu à ces blagues pourries et ces noms mal cherchés. Si vous avez apprécié, je suis heureux pour vous et pour moi, car ça signifie que cette histoire n'est pas si mal. Si vous avez détesté, qu'est-ce que vous faites là ? Honnêtement, c'est un mystère ! En tout cas, le reste est dans le même genre, donc après avoir dit ceci, je vous dis hasta la vista !
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