Harold Michaud, coordonnateur
8 décembre 2022
Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués.
La communauté de l’École secondaire de Rivière-du-Loup s’est mobilisée mercredi le 7 décembre pour expédier 152 cartes postales à travers le monde. Voici le bilan complet de cette campagne :
Yren Rotel & Mariana Sepùlveda | Paraguay |
Au Paraguay, il n’est pas facile pour les personnes transgenres de manifester. Ce pays extrêmement conservateur traite ces personnes et l’ensemble de la communauté LGBTI de manière inéquitable. Il tente de les rendre invisibles. C’est la raison pour laquelle les manifestations en faveur des droits des personnes transgenres sont souvent interdites et sont parfois même la cible d’attaques. | |
| 33 cartes postales |
Zineb Redouane | France |
Zineb Redouane est la victime de l’utilisation imprudente d’une grenade lacrymogène. Près de quatre ans après, l’enquête sur sa mort est encore en cours et personne n’a été inculpé ni suspendu pour cet homicide. Sa famille attend toujours que justice soit rendue. | |
35 cartes postales |
Aleksandra Skochilenko | Russie |
Préoccupée par l’invasion russe en Ukraine, elle a décidé de passer à l’action le 31 mars 2022. Dans un supermarché de Saint-Pétersbourg, elle a remplacé les prix par de petites étiquettes en papier où étaient inscrites des informations sur l’invasion. Alexandra a été arrêtée par la police, avant d’être inculpée de « diffusion publique en connaissance de cause de fausses informations sur l’emploi des forces armées de la Fédération de Russie » – un nouvel article du Code pénal introduit à la hâte par le gouvernement russe en mars 2022 pour tenter d’empêcher les Russes de critiquer l’invasion de l’Ukraine. | |
| 37 cartes |
Cecellia Chimbiri, Joanah Mamonbe & Netsai Marova | Zimbabwe |
Le 13 mai 2020, après avoir mené une manifestation antigouvernementale, Joanah, Netsai et Cecillia ont été arrêtées arbitrairement à Harare, emmenées à un poste de police et forcées à monter dans une voiture banalisée. Elles ont été conduites, encagoulées, à l’extérieur de la ville. Craignant pour leur vie, elles ont été jetées dans une fosse, rouées de coups, agressées sexuellement et contraintes à manger des excréments humains. | |
| 47 cartes postales |
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